近日,劉亦菲版
迪士尼電影《花木蘭》
已在各大影院正式上映
Nous avons une très bonne nouvelle.
La marieuse a trouvé pour toi l'époux idéal.
C'est décidé.
Viens et t'assois.
Ce sera bénéfique pour notre famille.
Oui.
Je vous apporterai gloire et honneur.
Discrétion.
Sérénité.
Élégance.
Et discipline.
Ce sont les qualités que l'on attend d'une bonne épouse.
Ce sont les qualités que nous reconnaissons en Mulan.
Il est de mon devoir de combattre.
「唧唧復唧唧,木蘭當戶織。不聞機杼聲,唯聞女嘆息……」《木蘭辭》在中國文學史上佔有重要的位置。千百年來,花木蘭傳奇被廣為傳唱。《木蘭辭》塑造了一個不朽的女性形象,她既是矯健的勇士又是機敏嬌美的女兒,忠君愛國也熱愛親人,不慕高官厚祿而熱愛和平自由的生活。
那《木蘭辭》有沒有法語版呢?其實,目前在至少有11個木蘭辭版本。最早的法語版本是法國漢學家儒蓮(Stanislas Julien)於1832年發表在《巴黎雜誌》(Revue de Paris)上的。100年後,中國留法博士徐仲年(Sung Nien-Hsu)在1932年出版的《中國詩歌》中也翻譯了一個版本。以開頭為例,比較幾種翻譯:
版本一:Stanislas Julien:
Tsi-tsi, puis encore tsi-tsi,
Mou-lân tisse devant sa porte.
On n』entend pas le bruit de la navette,
On entend seulement les soupirs de la jeune fille.
版本二:Bertrand Goujard
Grince et crisse, frôle et puis grince et crisse,
C』est Mulan qui à son huis tisse.
On n』entend point métier sonner,
On n』entend que plaintes et soupirs.
版本三:徐仲年 Sung Nien-Hsu
« Tsi, tsi, »
— devant la porte, Mou lan tisse.
Soudain, le bruit de la navette s』interrompt,
on n』entend plus que les soupirs de la jeune fille.
下面是木蘭辭完整版
唧唧復唧唧,木蘭當戶織。
不聞機杼聲,唯聞女嘆息。
問女何所思?問女何所憶?
女亦無所思,女亦無所憶。
昨夜見軍帖,可汗大點兵,
軍書十二卷,卷卷有爺名。
阿爺無大兒,木蘭無長兄,
願為市鞍馬,從此替爺徵。
東市買駿馬,西市買鞍韉,
南市買轡頭,北市買長鞭。
朝辭爺娘去,暮宿黃河邊。
不聞爺娘喚女聲,但聞黃河流水鳴濺濺。
旦辭黃河去,暮至黑山頭。
不聞爺娘喚女聲,但聞燕山胡騎聲啾啾。
萬裡赴戎機,關山度若飛。
朔氣傳金柝,寒光照鐵衣。
將軍百戰死,壯士十年歸。
歸來見天子,天子坐明堂。
策勳十二轉,賞賜百千強。
可汗問所欲,「木蘭不用尚書郎,
願借明駝千裡足,送兒還故鄉。」
爺娘聞女來,出郭相扶將。
阿姊聞妹來,當戶理紅妝。
小弟聞姊來,磨刀霍霍向豬羊。
開我東閣門,坐我西閣床。
脫我戰時袍,著我舊時裳。
當窗理雲鬢,對鏡貼花黃。
出門看火伴,火伴皆驚惶。
同行十二年,不知木蘭是女郎。
「雄兔腳撲朔,雌兔眼迷離;
兩兔傍地走,安能辨我是雄雌!」
儒蓮譯《木蘭辭》1832
Romance de Mou-lan
Traduction de Stanislas Julien
Tsì-tsì puis encore tsì-tsì,
Mou-lân tisse devant sa porte.
On n'entend pas le bruit de la navette,
On entend seulement les soupirs de la jeune fille.
Jeune fille, à quoi songes-tu ?
Jeune fille, à quoi réfléchis-tu ?
— La jeune fille ne songe à rien
La jeune fille ne réfléchit à rien.
— Hier j'ai vu le livre d'enrôlement ;
L'empereur lève une armée nombreuse.
Le livre d'enrôlement a douze chapitres ;
Dans chaque chapitre j'ai vu le nom de mon père.
Ô mon père vous n'avez point de grand fils !
Ô Mou-lân, tu n'as point de frère aîné !
Je veux aller au marché pour acheter une selle et un cheval ;
Je veux, dès ce pas, aller servir pour mon père.
Au marché de l'orient elle achète un cheval rapide ;
Au marché de l'occident elle achète une selle et une housse ;
Au marché du midi elle achète une bride ;
Au marché du nord elle achète un long fouet.
Le matin elle dit adieu à son père et à sa mère,
Le soir elle passe la nuit sur les bords du fleuve Jaune.
Elle n'entend plus le père et la mère qui appellent leur fille ;
Elle entend seulement le sourd murmure des eaux du fleuve Jaune,
Le matin elle part et dit adieu au fleuve Jaune ;
Le soir elle arrive à la source de la rivière Noire.
Elle n'entend plus le père et la mère qui appellent leur fille ;
Elle entend seulement les sauvages cavaliers du Yen-chan.
— J'ai parcouru dix mille milles en combattant ;
J'ai franchi, avec la vitesse de l'oiseau, les montagnes et les défilés.
Le vent du nord apportait à mon oreille les sons de la clochette nocturne ;
La lune répandait sur mes vêtements de fer sa froide et morne clarté.
Le général est mort après cent combats.
Le brave guerrier revient après dix ans d'absence.
À son retour il va voir l'empereur.
L'empereur est assis sur son trône :
Tantôt il accorde une des douze dignités ;
Tantôt il distribue cent ou mille onces d'argent.
L'empereur me demande ce que je désire.
— Mou-lân ne veut ni charge ni emploi ;
Prêtez-lui un de ces chameaux qui font mille milles en un jour,
Pour qu'il ramène un enfant sous le toit paternel.
Dès que le père et la mère ont appris le retour de leur fille,
Ils sortent de la ville et vont au-devant d'elle.
Dès que les sœurs cadettes ont appris le retour de leur sœur aînée,
Elles quittent leur chambre, parées des plus riches atours.
Dès que le jeune frère apprend le retour de sa sœur,
Il court aiguiser un couteau pour tuer un mouton.
« Ma mère m'ouvre le pavillon de l'orient ;
Et me fait reposer sur un siège placé à l'occident,
Elle m'ôte mon costume guerrier,
Et me revêt de mes anciens habits.
Mes sœurs, arrêtées devant la porte,
Ajustent leur brillante coiffure,
Et, à l'aide du miroir, enlacent des fleurs d'or dans leurs cheveux. »
Mou-lân sort de sa chambre et va voir ses compagnons d'armes ;
Ses compagnons d'armes sont frappés de stupeur.
Pendant douze ans elle a marché dans leurs rangs,
Et ils ne se sont pas aperçus que Mou-lân fût une fille.
On reconnaît le lièvre parce qu'il trébuche en courant,
On reconnaît sa compagne à ses yeux effarés ;
Mais quand ils trottent côte à côte,
Qui pourrait distinguer leur sexe ?
徐仲年譯《木蘭辭》 1932
Le Poème de Mou-lan
Traduction de Sung Nien-Hsu
« Tsi, tsi, »
— devant la porte, Mou lan tisse.
Soudain, le bruit de la navette s』interrompt,
on n』entend plus que les soupirs de la jeune fille.
On lui demande à qui elle pense,
de quoi elle se souvient.
« Je ne pense à personne,
je ne me souviens de rien.
Hier soir, j』ai lu la gazette militaire,
j』ai appris la grande mobilisation du Khan ;
dans les douze ordonnances,
le nom de mon père est partout mentionné.
Mon père n』a pas de fils en âge de partir,
et moi, je n』ai pas de frère aîné.
Je veux acheter un cheval et un harnais,
et, dès maintenant, je veux remplacer mon père pour aller combattre. »
Au marché de l』est, elle achète une excellente monture,
à celui de l』ouest, une selle ;
elle acquiert les museroles, mors et rênes à la foire du sud,
et à celle du nord, la longue cravache.
Le matin, elle quitte ses parents ;
le soir, elle s』arrête au bord du Fleuve Jaune ;
là, elle n』entend plus les appels de son père et de sa mère,
seuls les flots bruissent.
Le lendemain matin, elle repart,
au couchant du soleil, elle atteint le Mont noir ;
là aussi, la voix de ses parents ne peut parvenir ;
seuls les chevaux des Huns aux pieds du mont Yen hennissent mélancoliquement.
Pour rejoindre le quartier général, elle parcourt des milliers de li ;
les monts et les forts défilent comme s』ils volaient.
Dans l』air froid du nord résonne le bâtonnet métallique des veilleurs,
les rayons glacials se reflètent sur l』armure des soldats.
Le général succomba après cent combats ;
tandis que l』héroïne retourne, triomphante, après avoir passé dix ans dans les camps.
Dès son retour, elle alla au devant du souverain ;
celui-ci l』attendait dans la salle d』audience.
Pour récompenser ses exploits guerriers, on aurait dû élever de douze fois le grade de l』héroïne ;
pour la gratifier, cent, mille lingots ne seront pas suffisants.
Alors le Khan s』informe de son désir.
« Mou-lan ne veut pas être Chang-chou-lang ;
je souhaite que vous me prêtiez un chameau vigoureux
pour retourner dans mon pays natal. »
En apprenant l』arrivée de leur fille, les parents heureux, appuyés l』un contre l』autre,
l』attendent en dehors de la ville ;
à cette nouvelle,
sa sœur aînée se pare coquettement.
Le frère cadet aiguise les couteaux et tue le mouton et le porc,
pour fêter le retour de sa sœur.
« Je rouvre la porte de l』étage qui est au Levant,
je m』assieds sur le lit dans la chambre du Couchant,
je défais mon armure
et revêts mon ancienne robe. »
Devant la fenêtre,
elle arrange son chignon touffu comme le nuage ;
en face du miroir, elle ajuste la petite fleur artificielle et peint son front avec une couche légère de fard jaune.
Elle sort pour voir ses compagnons d』armes.
Ceux ci, étonnés, s』écrient :
« Durant douze ans, nous avons vécu ensemble,
mais nous avons toujours ignoré que Mou-lan était une fille ! »
Le lapin se clapit en frappant le sol,
la lapine jette des regards vagues ;
quand tous deux filent en rasant la terre,
qui peut distinguer le mâle de la femelle ?
「花木蘭」的法文名是Fa Mulan?
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